Le 22 avril, partout dans le monde, c’est la Journée de la Terre. L’initiative date de 1970 et est suivie dans 193 pays, dans l’optique de lancer une réflexion sur l’impact environnemental de chacun et les façons de prendre soin de la planète. C’était donc le moment de se pencher sur la question à Saint-Boniface!
Pour trouver de la nature à Saint-Boniface, il y a plusieurs options.
Les rivières tout d’abord, la Seine et la Rivière Rouge. Toutes deux ont des berges aménagées avec des sentiers, qui permettent d’observer l’eau, les peupliers, et permettent d’oublier complètement qu’on est en pleine ville.
Ensuite, les parcs : le parc Coronation, le parc Whittier, le parc Provencher, le parc Lagimodière-Gaboury, le parc Morier etc sont situés dans Saint-Boniface même.
En sortant un peu de Saint-Boniface en se dirigeant vers Saint-Vital, j’adore le Bois-des-Esprits, une forêt urbaine.
Saint-Boniface a une diversité faunique impressionnante. Par son côté urbain, sont présents tous les animaux habituels d’une ville canadienne : raton-laveurs, écureuils, mouffettes, lapins, cerfs, mais aussi les coyotes et renards roux, chauve-souris et les petits rongeurs.
Plus on s’approche de l’eau, que ce soit la Seine ou la Rouge, et plus on risque d’apercevoir des animaux qui y vivent : castors, rats musqués, loutres. Il y a également des tortues.
Et pour les ornithologues, Saint-Boniface est un autre paradis avec pas moins de 250 espèces différentes d’oiseaux qui nichent ou passent par le quartier pendant leur migration! Oies, canards, oiseaux limicoles (pluviers, chevaliers, bécassines), oiseaux chanteurs (comme les bruants ou les parulines), rapaces faucons, buses, éperviers, aigles) ou hiboux se croisent.
Quant à moi… je n’ai jamais eu vraiment de chance : je n’ai jamais croisé que des oies et des lapins ! Mais je garderai l’oeil ouvert et cette liste en tête pour mes prochaines balades. C’est particulièrement amusant de chercher des traces dans la neige.
Une des questions que je me suis posée, c’est quels sont les risques pour l’environnement pour les prochaines années et qu’est-ce qu’on peut essayer de faire pour essayer de les empêcher?
Cela n’est pas une surprise mais le développement urbain peut être très négatif pour un écosystème. Cela réduit l’habitat naturel des espèces animales. Heureusement, on a des petits îlots de verdure et des parcs.
La Seine comme la Rouge ont chacune leur canal de dérivation qui permet d’essayer d’empêcher les inondations printanières. Mais du point de vue naturel, ce sont les plantes aquatiques qui jouent ce rôle et permettent de ralentir le débit de l’eau. Les berges font donc partie des zones à écosystème fragile auxquelles il faut faire attention. En promenade le long du parc Whittier ou sur le sentier Gabrielle-Roy, il est donc important de rester sur le sentier.
Justement, une promenade que je vous recommande, c’est de longer la Rivière Rouge à partir du Fort Gibraltar. Tout au bout de ce corridor vert, on arrive à l’endroit où la Seine se jette dans la Rivière Rouge. D’ailleurs, comme sa grande sœur, elle coule du Sud vers le Nord !
Si la question écologique vous touche, il y a plusieurs choses à faire:
Merci à Jacques Bourgeois, responsable du marketing et de la communication au Marais Oak Hammock, d’avoir gentiment répondu à mes questions en tant qu’observateur de la zone!